33 ans après sa création, « le Fonds de Promotion de l’Industrie se porte bien », rassure le DG ai Kalenga Makonga
Le Fonds de promotion de l’industrie (FPI) a célébré son 33e anniversaire le dimanche 7 août 2022. Le directeur général par intérim de cet établissement de l’État congolais, indique dans un message spécial adressé aux agents et cadres, en marge de cette date historique, que le FPI se porte bien.
Jean-Claude Kalenga Makonga, Directeur Général intérimaire du FPI. ©CellCom FPI« Quand il n’y a pas de vision, le peuple est déchaîné », rappelle Jean-Claude Kalenga Makonga, citant un passage de la Bible. Et “une vision sans action démocratique n’est qu’une hallucination”, poursuit-il, faisant référence à une citation célèbre. Pour lui, il est important de saluer le leadership lié à la vision du chef de l’Etat, qu’il décrit comme « un grand visionnaire et un homme d’action intrépide ».
“Par sa vision et son action, il a élargi l’espace du FPI, en tant qu’acteur et catalyseur du développement, tout en nous permettant d’établir des partenariats stratégiques au niveau international, notamment en Égypte, au seul bénéfice du peuple congolais”, déclare Jean-Claude Kalenga Makonga, saluant au passage la mémoire des initiateurs de cet établissement public.
Par la même occasion, il dit rendre hommage au personnel du FPI, qui, selon ses propres mots, “œuvre chaque jour pour la réalisation efficiente de son objet, sa notoriété, et le renforcement de sa position dans l’écosystème économique et industriel de la RDC, en faisant chaque jour un travail remarquable”.
Le patron du FPI, qui loue dans sa communication la coordination du Premier ministre Sama Lukonde et l’engagement déterminé du ministre de l’Industrie Julien Paluku, salue l’élaboration d’un Plan directeur d’industrialisation, ainsi que d’un Document de politique et de stratégie industrielles, “qui devraient notamment servir de boussole dans la priorisation de nos financements, parmi lesquels les projets industriels innovants liés à la protection de l’environnement, à la transition écologique, ainsi qu’aux nouvelles technologies”, commente-t-il.
Par ailleurs, celui qui se considère comme le serviteur de l’ensemble du personnel et des cadres de la FPI rassure que, “globalement, l’institution se porte bien”. “Mais nous devons continuer à améliorer nos performances, notamment en termes de niveau de financement, de recouvrement des créances et de suivi de la réalisation effective des projets financés. Nous devons financer des projets industriels plus structurants et être plus présents aux côtés des PME”, exhorte-t-il.
Certes les contraintes et les menaces existent et persistent, reconnaît-il, avant d’affirmer que le personnel et la direction du FPI ont la capacité de les surmonter, ou d’en atténuer les effets négatifs. Pour ce faire, explique-t-il, “nous devons faire preuve de toujours plus d’intelligence, améliorer nos procédures, accélérer les réformes, travailler avec rigueur et détermination, dans l’unité et la cohésion”.
Outre cela, pour lui, il est un devoir de sécuriser la Taxe de Promotion de l’Industrie (TPI) mise à la disposition du FPI par le gouvernement pour financer le développement de l’industrie. “Mais nous devons aussi réfléchir à de nouvelles possibilités de financement et renforcer sans cesse les capacités de notre personnel.Aucune opportunité d’aller plus loin et de faire mieux ne doit être négligée”.
Pour rappel, le FPI a été crée par une ordonnance loi du 7 août 1989 en tant que société publique économique et financière dotée de personnalité morale. L’institution est chargée de constituer et de gérer les ressources financières générées par les entreprises commerciales et industrielles, de promouvoir la production des matières premières que ces entreprises consomment ou des produits qu’elles commercialisent et de favoriser la production de produits locaux concurrents des produits importés. Le FPI est également appelé à soutenir les exportations industrielles, notamment les produits manufacturés, à contribuer à la construction et à la réhabilitation d’équipements reconnus d’intérêt public dans les zones d’exploitation des sociétés concernées et à effectuer toutes autres opérations se rapportant directement ou indirectement à son objet social.