La République Inie de la Tanzanie, a décidé d'annuler les autorisations accordées à Kenya Airways (KQ) pour l'exploitation de vols de passagers entre Naïrobi et Dar es Salaam en vertu des droits de trafic de troisième et quatrième libertés, à compter du 22 janvier 2024.
Une nouvelle situation plutôt inquiétante qui frappe la région de la Communauté Est Africaine après les conflits entre le Rwanda et le Burundi d'une part et la RDC et le Rwanda de l'autre part, tous étant Etats de l'EAC.
Selon la Tanzanie, il s'agit d'une réciprocité à la décision des autorités aéronautiques de la République du Kenya de refuser la demande Tanzanienne d'exploitation de vols tout-cargo par Air Tanzania Company Limited en vertu des droits de trafic de cinquième liberté entre Naïrobi et les pays tiers, contrairement à la section 4 du protocole d'accord sur les services aériens, entre la Tanzanie et le Kenya, signé le 24 novembre 2016 à Naïrobi, au Kenya.
Cette action rejoint les relations fragiles qui ont poussé à l'annulation des vols de Rwanda Airways avec ses routings en RDC, après la détérioration des relations diplomatiques entre ces deux pays suite à des suspicions des éventuels soutiens du régime de Kigali aux rebelles du M23.
Entre-temps, les analystes politiques de la RDC considèrent cela comme un discrédit que ces Etats en quête de suprématie devant les autres jettent sur non seulement la région des Grands-Lacs Africains, mais aussi à la Communauté Est Africaine avec la consolidation des conflits entre la RDC et le Rwanda, le Burundi et le Rwanda, la Tanzanie et le Rwanda et aujourd'hui la gestation des différends entre la Tanzanie et le Kenya.
D'ailleurs, le Kenya semble afficher un nombre de problèmes dans la partie Est de l'Afrique caractérisée par le rappel des diplomates Congolais après la sortie officielle sans inquiétude d'une rébellion contre la RDC sur le territoire Kényan et l'accueil de Daglon, semeur de trouble au Soudan, ayant poussé à la détérioration des relations diplomatiques entre les deux pays.
En sommes, à l'instar du printemps arabe, la région des Grangs-Lacs connaît une turbulence qui, en dépit des efforts communs pour le bien-être économique et sécuritaire de sa population paître dérisoire au profit des régimes que d'une manière ou d'une autre sont dans la voix d'établir leur suprématie sur la région au prix du sang de la population de la région.
Diddy MASTAKI, Goma