
RDC : En conditionnelle, un politicien accusé de pédocriminalité et de viol sur mineure, récidive
Sept ans après son incarcération pour viol sur mineure, l’homme politique Diomi Ndongala est de retour en détention. Le Président du Parti politique Démocratie Chrétienne est accusé d’avoir violé une jeune fille de 14 ans.
L’homme politique Eugène Diomi Ndongala est aux arrêts au camp Lufungula depuis le vendredi 16 juillet 2021, selon des sources judiciaires.
Les informations recueillies par CongoRassure concernant cet énième cas de viol attribué à M. Ndongala, renseignent que la victime du viol, âgée d’à peine 14 ans, séjournait dans l’un des hôtels de l’accusé. Et que l’incriminé a été arrêté par la police dans son hôtel Terra Nova.
Lors des premières auditions qui ont eu lieu à la maison communale de Kinshasa, l’homme politique aurait avoué les faits, cependant, il aurait reconnu n’avoir commis que des actes préliminaires, notamment, l’insertion des doigts dans les parties génitales de la petite fille, moyennant 200 dollars.
En mars 2014, Diomi Ndongala a été poursuivi pour les mêmes faits, ce qui lui a valu d’être condamné à dix ans de prison. À l’époque, ses proches, dont son épouse, qui affirmaient qu’il était un prisonnier politique de l’ancien président Joseph Kabila, avaient déploré son emprisonnement, qualifiant son procès de « politique« , destiné à faire taire un opposant actif.
Pourtant, à l’époque, Lambert Mende, porte-parole du gouvernement, avait expliqué, sans convaincre les partisans de Diomi Ndongala, que Kinshasa n’avait aucun intérêt à nuire à un chef de parti qui n’avait qu’un seul siège à l’Assemblée Nationale, avant de rappeler que les violences sexuelles ne sont pas amnistiables.
C’est en mars 2019, un peu plus de deux ans avant cet acte récidiviste, que Diomi Ndongala avait bénéficié sous Félix Tshisekedi, d’une libération conditionnelle.
Par Lwanzo Kasoki, Kinshasa