Le Cercle International pour la Défense des Droits de l'Homme, la Paix et l'Environnement (CIDDHOPE) basé en territoire de Lubero, au Nord-Kivu urge Monsieur le Président de la République et Chef de l'Etat et Premier Ministre et Chef du Gouvernement à agir dans l'unisson pour ordonner l'annulation de la circulaire portant numéro N°002/MME/CAB/ME/MIN/J&GS/2024 du 13 mars 2024 relative à la levée du moratoire sur l'exécution de la peine de mort en République Démocratique du Congo.
Dans son communiqué de presse du 16 mars dernier, le CIDDHOPE rappelle que ladite circulaire est constitutive d'une atteinte grave portée au droit à la vie humaine prévue, sans exception, par les dispositions pertinentes de la constitution en vigueur en RDC en l'occurrence l'article 16.
« Le droit à la vie est l'un des droits non-dérogeables consacrés à l'article 61 de la constitution de la RDC; l'article 4 du pacte international relatif aux droits civils et politiques, l'article 3 de la Déclaration Universelle des Droits de l'Homme et par le Deuxième Protocole facultatif au Pacte International relatif aux Droits Civils et Politiques In fine, visant à abolir la peine de mort, adopté et proclamé par l'Assemblée générale dans sa résolution 44/128 du 15
décembre 1989, auquel la RDC fait partie. La peine de mort constitue un traitement cruel d'autant plus que les interdictions des peines cruelles, inhumaines et dégradantes s'appliquent également aux châtiments corporels. La circulaire susmentionnée constitue un recul regrettable en matière des droits de l'homme en RDC », souligne Me Dellyco Mbambu Nyamwami chargé des Programmes au sein du CIDDHOPE.
Rappelons que, la circulaire N°002/MME/CAB/ME/MIN/J&GS/2024 du 13 mars 2024 relative à la levée du moratoire sur l'exécution de la peine mort en République Démocratique du Congo a été rendu public par madame le ministre de la justice et garde des sceaux Rose Mutombo Kiese.
DM Ngovoka, Beni