<p>Le capitaine Antony Mwalushay, porte-parole de l’armée dans le Grand Nord du Nord-Kivu. © Presse militaire</p>
Territoire de Beni : L’armée congolaise pilonne deux bastions occupés par les ADF fuyant les bombardements
Alors qu’ils pensaient avoir échappé à une série de bombardements enclenchés depuis plusieurs semaines par les armées congolaise et ougandaise, les rebelles de l’ADF ont vu leur répit être de courte durée après que les FARDC ont découvert leurs nouvelles cachettes grâce aux renseignements.
Le capitaine Antony Mwalushay, porte-parole de l’armée dans le Grand Nord du Nord-Kivu. © Presse militaire
Dans la soirée du mardi 11 janvier, les Forces armées de la République démocratique du Congo ont pilonné deux bastions des rebelles des Forces démocratiques alliées (ADF), a déclaré le porte-parole de l’armée dans les opérations Sukola 1 Grand Nord.
Selon les informations fournies par le capitaine Antony Mwalushay, les soldats des FARDC ont bombardé « deux bastions des terroristes ADF/MTM situés au confluent de NZULUBE et LUSULUBI », dans le territoire de Beni, au Nord-Kivu.
Le porte-parole militaire précise que cet exploit a été réalisé sous le commandement du général major Camille BOMBELE, qui est le coordonnateur des opérations conjointes FARDC-UPDF. Dans les opérations, l’armée a fait recours à ses propres bombardiers, précise-t-il.
Antony Mwalushay souligne également que ces bombardements ont été organisés et planifiés après avoir eu des informations fiables sur la présence de survivants ADF des bombardements dans la chefferie de Watalinga.
L’opération menée mardi soir par les FARDC répond directement aux préoccupations de la société civile et des autres acteurs clés de la région BENI. Ces derniers s’interrogeaient récemment sur le sort des rebelles ADF qui ont réussi à s’échapper des lieux bombardés par les FARDC et l’UPDF.
Beaucoup insistaient, notamment le président de la société civile du secteur Rwenzori, sur le fait qu' »il serait préférable que les deux armées traquent les assaillants jusque dans leurs derniers retranchements ».
KMC
