
Exaspéré par le harcèlement incessant d’un groupe de journalistes, le FPI prêt à engager une action en justice
Les dirigeants du Fonds de Promotion de l’Industrie n’en peuvent plus ! Confrontés à un harcèlement incessant accompagné de menaces à peine déguisées de la part de certains journalistes-éditeurs, ils ont choisi d’exprimer leur ras-le-bol au vu et au su de tous, quitte à ne plus être importunés.
Dans un communiqué plus qu’éloquent rendu public par cette institution financière de l’Etat mardi soir, le FPI étale les « mauvaises » pratiques qu’il impute à quatre éditeurs, qui selon lui ont harcelé tour à tour son directeur général par intérim Jean-Claude Kalenga Makonga ainsi que la cellule de communication de l’entreprise.
Or, explique la société, qui cite nommément dans sa communication les journalistes-éditeurs concernés, ces derniers réclament avec excès de zèle doublé d’arrogance, des paiements injustifiés à cette institution. « Sans avoir reçu un mandat préalable écrit ou verbal comme l’exigent les fondamentaux du FPI, ils ont eu à publier unilatéralement et sans autorisation des articles relatifs à notre institution et introduire par la suite des factures pour réclamer le paiement », relate la cellule de communication.
Hormis cela, dans le communiqué dont www.congorassure.cd possède une copie et où l’on lit presque le désarroi des dirigeants du FPI, la société décrie la façon de faire de ces journalistes qui selon elle, n’est pas professionnelle. Elle révèle par ailleurs qu’ils ont multiplié à outrance “appels, SMS, et messages sur l’application Whatsapp” pour réclamer le paiement de ces factures auprès du DG ai Kalenga Makonga.
Surpris par ces relances intempestives qui se poursuivent, le FPI révèle pourtant que plus d’une fois, “le responsable de la cellule de Communication et Presse, se référant à la note circulaire n° FPI/DG/005/19 sur la réglementation relative à la réception des factures de la presse, a dû échanger avec ces éditeurs de journaux sur leur façon de faire qui n’est pas conforme au fonctionnement du FPI”. L’institution note que malgré tout cela, “elle a accepté de payer la paix en déboursant une somme forfaitaire pour en finir avec eux”.
Sur ce, le FPI dit constater avec regret que malgré les nombreuses explications données à ces personnes et le fait que l’Union Nationale de la Presse du Congo (UNPC), qui est l’organe d’autorégulation, a été associée à la démarche pour décourager cette mauvaise pratique, “le harcèlement continue jusqu’à atteindre parfois quarante (40) appels par jour”.
En conséquence, le FPI, considérant que cette situation a un impact négatif sur la quiétude du travail de sa Direction Générale, dénonce de manière vigoureuse “cet état de fait et entend mettre fin à ces désagréments en déposant une plainte contre toutes ces personnes”.
A cette occasion, l’établissement public invite les autres mandataires qui ont déjà été victimes des mauvaises pratiques des personnes qu’il a épinglées, à se joindre à lui afin de décourager les auteurs de ce désordre et ainsi espérer un assainissement du monde des médias congolais pour des partenariats sains, basés sur le respect, le professionnalisme et l’éthique qu’exige le noble métier de la presse.
MC