
Lubumbashi : Le député Mathieu Kansuka Wa Banza blessé lors de la marche de soutien au Pasteur Ngoy Mulunda
Le député national Kansuka wa Banza a été blessé à la tête et au visage, après son « agression » par la police, lors d’une marche organisée ce mardi 18 janvier, pour exiger la libération du pasteur Ngoy Mulunda Nyanga, ancien président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
L’infortuné était en première ligne avec d’autres marcheurs qui voulaient tenter de se frayer un chemin sur le boulevard Kasavubu, lorsqu’il a été « attaqué » par des policiers qui ont fait usage de gaz lacrymogènes pour les disperser. « Il a beaucoup saigné de la tête et a reçu un coup au visage, avant d’être emmené à l’hôpital », a déclaré une source proche de l’élu national.
En effet, afin de disperser les manifestants venus réclamer la libération du Pasteur MULUNDA, la police a fait recours aux gaz lacrymogènes. Certains parmi les organisateurs de la dite marche soutiennent que les balles réelles ont également été utilisées.
Pourtant, au départ le maire de la ville de Lubumbashi, Ghislain Robert Buluma Lubaba a autorisé la marche organisée mardi pour demander la libération de l’ancien numéro un de la centrale électorale, incarcéré à la prison centrale de Kasapa.
Dans sa correspondance, dont une copie est parvenue à Congorassure.cd, le maire Ghislain a informé les organisateurs de l’annulation de ladite marche en invoquant des raisons de sécurité.
« Consécutivement à ma lettre N°/050/BUR/MAIRE/VILLE/L’SHI/2022 du 14 janvier 2022 relative à l’organisation de votre marche ce mardi 18 janvier 2022, je porte à votre attention que cette manifestation n’est pas autorisée pour des raisons de sécurité », a écrit le Maire de Lubumbashi qui l’a signifié ce matin aux organisateurs, qui ne l’ont pas entendu de cette oreille.
Pour l’instant, la police assure la sécurité le long du boulevard Kasavubu, ainsi qu’au stade Square Forrest, lieu où le Go de la marche devrait être donné. La circulation a repris normalement, après une matinée très agitée.
Adrien Ambanengo, Lubumbashi