Ituri : 72 patients bénéficient d’une prise charge psychologique par le CICR dans les zones de santé de Singo, Nyakunde et Boga
Le comité International de la croix rouge CICR a lancé les activités de prise en charge en santé mentale et soutien psychosocial aux victimes des conflits armés et de violences sexuelles en particulières dans trois zones de santé du territoire d’Irumu notamment celle de Boga dans la chefferie de Bahema-Boga, de Singo dans le Walendu Bindi et de Nyakunde en chefferie des Andisoma.
Dans cette activité lancée depuis 2021 et qui se poursuit jusqu’à ce séjour, le CICR a déjà pris en charge 72 patients en majorité des femmes notamment 6 à Singo , 56 à Nyakunde et 10 à Boga .
Dans un point de presse tenu à Bunia, cette organisation Humanitaire a précisé qu’elle a déjà sensibilisée pour cette année 2022 11.504 personnes sur l’importance d’une prise en charge mentale après une situation de violences et conflits armés à Nyakunde et Singo.
«L’objectif c’est de faire connaître aux communautés l’importance de santé mentale et tiré une sonnette d’alarme sur l’importance de se faire soigner et savoir son bien être psychosocial », a indiqué madame Isabella Tion , déléguée santé mentale et soutien psychosocial au sein de CIRC-Bunia.
Celle-ci a précisé aussi que : « le soutien psychosocial est offert aux personnes présentant des souffrances psychologiques en lien avec les conflits armés et situations de violences . Pendant les conflits armés , le pourcentage de violences sexuelles augmente et cela s’observe parmi les bénéficiaires des services médicaux et de soutien psychosocial par le CICR».
Pour mener à bon train cette activité et la pérennisation au sein des communautés , le CICR a formé des médecins locaux en raison de deux par Centre de santé sur la prise en charge mentale et psychologique mais aussi apporter un paquet de soutien à ces centres pour de soins de santé primaire et mental.
Le CICR a émis le vœu d’étendre ses activités dans d’autres région où les conflits armés sont visibles notamment à Djugu pour obtenir plus d’adhésion dans la prise en charge psychologique et mentale.
« On est bien conscient que les besoins sont nombreux mais les ressources sont un peu réduites ».
Les conflits armés sont les causes principales de problèmes psychologiques dans la province de l’ituri et augmente le taux de violences sexuelles suite à cela une nécessité de mettre terme aux conflits armés est vivement souhaitée .
Marcus Jean Loika