Arrestation de Jacky Ndala : « La jeunesse d’Ensemble pour la République doit rester mobilisée pour faire face à la dictature qui revient en force » -Abel Amundala
Aux premières heures de ce dimanche 18 juillet, le coordonnateur des jeunes d’ENSEMBLE pour la République (ER) a été arrêté par des hommes armés non identifiés.
Selon la jeunesse du parti politique de Moïse Katumbi, qui exige la libération de son numéro un sans aucune condition, ceux qui ont arrêté Jacky Ndala et l’ont emmené vers une destination inconnue, étaient habillés en civil.
Pour Abel Augustin Amundala, coordonnateur national adjoint chargé des adhésions et de l’implantation du parti, la jeunesse de l’ER doit rester mobilisée. «Nous exigeons sans condition la libération de Jacky Ndala, notre coordinateur national de la jeunesse d’Ensemble pour la République. Nous appelons la jeunesse d’Ensemble à rester mobilisée partout en RDC pour faire face à la dictature qui revient en force dans notre pays », a déclaré ce cadre du parti de Katumbi, en précisant que le coordonnateur Ndala reste introuvable jusqu’à présent.
En effet, Papy Mbaki, l’adjoint à la présidence de la Ligue des jeunes d’Ensemble pour la République, qui parle expressément d' »enlèvement« , indique qu’ils n’ont trouvé aucune trace de Jacky Ndala dans les cachots qu’ils viennent de visiter. « Nous avons cherché partout où il était censé se trouver (Circonscription de police de Ndjili, Circonscription du Camp PM dans la ville de Nsele), aucune trace« , a-t-il déclaré.
Jacky Ndala a prévenu, dans un audio enregistré par lui il y a quelques jours, qu’il recevait des menaces de mort de la part de certains membres du parti présidentiel, l’UDPS. Le leader des jeunes du parti de Katumbi a également averti qu’il avait noté la présence des personnes suspectes autour de sa résidence et qu’il était prêt à se battre si nécessaire.
D’autre part, le député Nsingi Pululu a déclaré dans une interview le week-end dernier qu’il recevait des menaces de mort de la part de M. Ndala en raison de son choix de porter à l’Assemblée nationale le projet de loi Tshiani, qui limite l’accès à la magistrature suprême aux citoyens nés de père et de mère congolais.
Par Lwanzo Kasoki , Kinshasa