

Beni : Les membres des forces de sécurité et de la société civile sensibilisés sur la loi criminalisant la torture
Par Nicole Lufungi –CongoRassure/Beni
Ce jeudi 8 juillet 2021, un cadre de réflexion autour de l’état de siège et de la loi sur la criminalisation de la torture a été organisé pour les membres des forces de sécurité et de la société civile.
Au cours de ces échanges, plusieurs thèmes ont été développés, notamment » la législation congolaise et la criminalisation de la torture en République démocratique du Congo « , décortiquée par Me Kaniki, avocat au barreau de la Tshopo.
Pour sa part, » aucune situation n’est tolérable pour pratiquer la torture « , s’adressant aux responsables de l’état de siège, il a déclaré que » la torture fait partie des pratiques interdites qui ne doivent pas être utilisées même si nous sommes en état de siège « , a-t-il dit avant de poursuivre, « quelle que soit la situation, il y a des droits auxquels on ne peut déroger « , a-t-il conclu en se référant à l’article 61 de la Constitution congolaise.
Par ailleurs, la société civile s’est dite satisfaite de l’initiative. Par la voix de son président, cette structure des forces vives dit espérer également que les autorités militaires affectées à la région de Beni, accompliront la mission qu’elles ont reçue du Président de la République. « Que les autorités multiplient leurs efforts afin d’éradiquer les massacres dans la région de Beni », a-t-il dit clairement avant d’ajouter que « les autorités militaires sont également priées de veiller au respect des droits de l’homme dans l’accomplissement de leurs tâches ».
A noter que cette activité a été organisée et facilitée par le Bureau conjoint des Nations Unies pour les droits de l’homme en collaboration avec l’auditorat militaire de la garnison de Beni-Butembo, en marge de la journée internationale de soutien aux victimes de la torture.