
BENI : Les services de sécurité interpellent 72 personnes après un bouclage
Au petit matin de ce dimanche 11 juillet, une unité mixte composée d’éléments des Forces armées de la République Démocratique du Congo et de ceux de la Police nationale congolaise, a effectué un bouclage dans plusieurs quartiers de la ville de Beni, au Nord-Kivu.
L’opération, qui a couvert les quatre communes de la ville, s’est soldée par des prises plutôt encourageantes. Au total, les forces de sécurité ont appréhendé soixante-douze (72) personnes.
Parmi les personnes arrêtées figurent vingt-quatre femmes. Les services de sécurité ont annoncé que 14 soldats en situation irrégulière dans la ville, qui devraient normalement se trouver dans les zones où ils ont été déployés, ont également été appréhendés.
Un nombre important d’armes de type AK-47 ainsi que plusieurs articles militaires ont été saisis lors de cette opération, a déclaré le lieutenant Antony Mwalushay, porte-parole de l’armée dans le secteur opérationnel de Sokola 1 Grand Nord.
L’officier militaire, qui a expliqué que les points de contrôle ont été mis en place pour traquer les personnes suspectes, a également annoncé qu’une grande quantité de boissons fortement alcoolisées et interdites, ainsi qu’une grande quantité de chanvre, ont été saisies par les éléments envoyés sur le terrain.
« L’armée et la police continuent de tout mettre en œuvre pour assurer à la population de Beni des nuits paisibles. En dehors des bombes artisanales, il y a des personnes mal intentionnées qui ont des armes dans leurs maisons et qui continuent à rendre la ville peu sûre« , a déclaré le lieutenant Mwalushay, avant d’ajouter que les personnes arrêtées l’ont été sur la base d’informations et/ou d’objets trouvés dans leurs maisons.
Satisfait de cette arrestation, le maire policier de Beni, le commissaire principal Muteba Kashale Narcisse, a salué le professionnalisme dont ont fait preuve l’armée et la police lors de ce bouclage.
L’armée, pour sa part, a encouragé les habitants à collaborer et surtout à signaler tous les cas suspects, aussi petits soient-ils, afin de parvenir à la paix dans la région.
-Par Christina Mukongoma, CongoRassure