
La société de transport congolaise Transco, une entreprise publique ayant le transport en commun dans ses prérogatives en RDC, est revenue sur certaines rumeurs sur un prétendu recrutement discriminatoire dans cette institution publique. Dans une déclaration lundi, Transco a rejeté toutes ces rumeurs, affirmant qu'elles sont l'œuvre de personnes de mauvaise foi.
Le directeur général de Transco, Cyprien Mbere, a mis en garde un groupe de personnes qui, selon ses services, cherchent à "saper et à détruire" les efforts entrepris par le comité qu'il dirige et nouvellement nommé à la tête de cet établissement public de transport en commun de la RDC par décret présidentiel le 15 novembre 2022.
Ces personnes, dont les noms et les parcours sont connus, font courir des rumeurs selon lesquelles Cyprien Mbere n'engage et ne promeut que des compatriotes d'un coin de la République. Pourtant, selon des sources bien informées au sein de Transco, ces dispositions prennent en compte les différentes demandes écrites et exprimées par les différents directeurs de l'institution, notamment les directeurs technique, juridique, opérationnel et financier et des ressources humaines.
"Transco est une institution publique qui ne fait pas d'exception. Elle tient compte de la législation sur le recrutement et la promotion dans les grades", ont réagi à ces accusations les services du directeur général de Transco. Connaissant tous les instigateurs de cette affaire, selon la cellule de communication de cette entreprise publique, Cyprien Mbere met en garde ces propagateurs de fausses rumeurs, se réservant le droit de les sanctionner afin de décourager ce comportement antipatriotique.
Transco assure que si ces rumeurs persistent, les personnes qui troublent l'ordre public et les éternels mécontents devront répondre de leurs actes conformément au droit pénal et au code du travail.
KMC, Kinshasa