
Les rebelles du M23 ont mis en place une taxe que les propriétaires de boutiques et de kiosques doivent payer dans le territoire de Masisi. Cette opération a débuté à Kitchanga, où un comité chargé de collecter ces fonds est déjà à l'œuvre. Cependant, cette initiative soulève de nombreuses inquiétudes et défis.
La mise en place de la taxe par le M23
Selon des sources locales, le M23 a créé un gouvernement parallèle sous le nom de "Comité de paix, de sécurité et de développement de Bashali". Ils ont mandaté des collecteurs d'argent, se faisant passer pour des civils, pour prélever des taxes sur les boutiques et les kiosques de la région. Cette mesure est en vigueur depuis le jeudi 3 août à Kitchanga.
Impact sur les commerçants
Les propriétaires de boutiques et de kiosques sont contraints de payer la taxe imposée par le M23. Les tarifs sont fixés à 50 000 Fc pour une boutique de taille moyenne et à 20 000 Fc pour un petit kiosque. Cette charge financière supplémentaire pèse lourdement sur les commerçants, qui doivent trouver les moyens de s'acquitter de ces frais.
Résistance de la communauté locale
Malgré la mise en place de cette taxe, certains habitants de Kitchanga se sont mobilisés pour résister à cette mesure. Ils expriment leur mécontentement face à la pression financière exercée sur les commerçants par le M23. Des initiatives de protestation et de sensibilisation sont en cours pour tenter de faire entendre leur voix.
Réponse des autorités
Les forces de la région de l'EAC (Communauté d'Afrique de l'Est) ont été mobilisées pour traquer les collecteurs de cette taxe. Les autorités locales cherchent à mettre fin à cette pratique illégale et à préserver l'ordre économique de la région.
La taxe imposée par le M23 à Kitchanga suscite une vive inquiétude parmi les commerçants de la Kitchanga. Les autorités sont à pied d'œuvre pour mettre fin à cette pratique et garantir la stabilité économique de la zone. Il est crucial de résoudre cette situation afin de préserver les moyens de subsistance des commerçants et de promouvoir le développement harmonieux.
Daudi Amin