
Invité de l'émission « face à face » diffusée sur Top Congo FM à Kinshasa, le ministre de l'Industrie, Julien Paluku Kahongya, a annoncé la création d'une école de transfert des technologies dans chaque Zone Économique Spéciale (ZE) de la République Démocratique du Congo.
Depuis 2022, le gouvernement Congolais a accéléré le projet de développement des Zones Économiques Spéciales à travers les six espaces industriels (Kinshasa, Katanga, Kasaï, Kivu, Oriental et Équateur). Par cette politique mise en œuvre pour le ministère de l'Industrie, le gouvernement veut réindustrialiser le pays et limiter les factures des importations des produits en transformant localement les matières premières, a expliqué Julien Paluku.
Pour ce faire, la RDC a recouru à l'expertise des sociétés étrangères réputées dans le développement des ZES. Selon le patron de l'industrie, la création des écoles de transfert des technologies permettra le remplacement de la main d’œuvre étrangère par celle locale dans les 5 à 10 ans qui suivent l’opérationnalisation d’une ZES.
« Dans chaque Zone Économique Spéciale, nous allons y installer une école de transfert des technologies. À Maluku, même si les Chinois sont là pour produire les carreaux, les Indiens produits FEPSI, … il y aura une école qui va former les Congolais pour qu’en 10 ans on diminue de plus en plus la main d’œuvre étrangère pour la remplacer par le contenu local », a-t-il déclaré en insistant sur l'utilisation de la main d'œuvre locale par les investisseurs étrangers afin de combattre le chômage des jeunes Congolais.
Ce membre du gouvernement Congolais s'est également réjoui de l'avancement positif des travaux d'opérationnalisation de la Zone Économique Spéciale pilote de Maluku dont l'inauguration est prévue pour ce mois de septembre par le président de la République, Félix Tshisekedi.
Au cours l'émission « Face-à-face », Julien Paluku a parlé du processus d'Industrialisation de la RDC, des conflits armés dans l'Est du pays, du processus électoral et de ses ambitions en tant qu'autorité morale du part Bloc Uni pour la Renaissance et l'Émergence du Congo (BUREC) et du regroupement Alliance Bloc 50 (AB/50).
Martin Leku