
Fidèle à la vision du Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, l’Office Congolais de Contrôle (OCC), une des institutions clé du commerce extérieur en RDC, entre dans une phase de transformation profonde visant à améliorer sa gouvernance, restaurer la justice sociale au sein de son personnel et renforcer son efficacité dans l’accomplissement de ses missions.
Lors des états généraux des entreprises du portefeuille de l’État tenus en décembre 2024, le Chef de l’État avait déclaré : « La redynamisation de nos entreprises est un impératif pour renforcer leur compétitivité et leur performance (…) la gestion des entreprises de l’État devra désormais être irréprochable ». Un message clair qui commence à porter ses fruits à l’OCC, institution stratégique chargée du contrôle des produits locaux, exportés et importés.
Après plusieurs mois de travaux menés par une commission mixte, les résultats ont été présentés ce vendredi 2 mai 2025 à Kinshasa, donnant lieu à des décisions structurantes pour l’avenir de l’Office.
Un train de réformes a été dévoilé, parmi lesquelles : la reconnaissance d’un grade supplémentaire pour tous les agents et cadres comptant entre 5 et 20 ans de service, en vue de réparer une injustice sociale longtemps décriée ; l’annulation des grades obtenus en violation de la convention collective ; la signature obligatoire de contrats de performance par l’ensemble du personnel, avec des évaluations prévues en août et en décembre 2025 ; la rotation annuelle des cadres n’ayant pas atteint entre 100 % et 150 % des objectifs assignés ; la promotion verticale désormais soumise à des critères stricts tels que l’ancienneté (minimum cinq ans), le rendement et les cotations (deux fois “Élite”, trois fois “Très Bien”, quatre fois “Bien”) ; l’application rigoureuse des cinq piliers du management (planifier, organiser, commander, coordonner, contrôler) ; la suppression des recrutements arbitraires afin de préserver les finances de l’Office ; la formation continue et la mise à niveau du personnel ; enfin, la digitalisation complète et la dématérialisation des procédures de l’institution.
Ces réformes traduisent la volonté ferme du gouvernement Suminwa d’imprimer une nouvelle culture de travail dans les entreprises publiques : discipline, rigueur, résultats. « La justice sociale élève une entreprise et devient le socle de son développement », a-t-on rappelé lors de cette cérémonie, marquant ainsi la fin d’une époque où l’impunité et la complaisance régnaient en maître.
L’OCC se veut désormais une institution moderne, transparente, où chaque agent connaît son grade, comprend ses missions et est évalué selon des critères clairs. Une dynamique qui, si elle est maintenue, pourrait inspirer d’autres établissements publics à suivre le même chemin.
Diddy MASTAKI