
Cette situation fait l’objet de plusieurs alertes de la société civile de la province du Nord Kivu dans sa thématique éducation et des autorités scolaires des certaines écoles de la ville qui sont les plus affectées par ce fléau qui depuis presque une année cause plusieurs blessés parmi les élèves victimes.
Selon plusieurs témoignages de parents d’élèves victimes, ces bandits sont de jeunes qui se tiennent au tour des écoles pour extorquer souliers, uniformes, objet classiques, téléphones et autres biens de valeur aux élèves aux parures des enfants issus des familles nanties.
Ce qui place dans une si grande insécurité les élèves de ces écoles. Pour la société civile, cette situation devient de plus en plus alarmante autour des écoles comme le collège Mwanga, l’institut Uzima, l’institut Faradja, le complexe scolaire Mama Mulezi, ... pour ne citer que celles-la. Pour cette structure, cette pratique risque d’avoir un impact négatif non seulement sur la sécurité des élèves, mais aussi leur éducation suite au trauma dans lesquels ils sont plongés.
« La présence des bandits autour des écoles devient très inquiétante. Ces bandits ravissent tout aux élèves, les passent à tabac, jusqu'à même à les blesser gravement. Nous demandons au maire policier de Goma et le commandant ville de la PNC de tout faire pour appréhender ce réseau. Cette fois-ci nous ne voulons pas voir cette passivité que vous présentez parce que là il s’agit des enfants qui sont victimes », souligne Julienne Kasilamo, présidente de la thématique éducation au sein de la société civile du Nord Kivu.
Du côté des autorités scolaires de certaines écoles contactées, cette situation a maintenant tendance à prendre d’autres ampleurs malgré un nombre important d’alertes des autorités urbaines qu’ils ont pu effectuer depuis le début de ce phénomène. Ils rassurent qu’à l’heure actuelle, ils font tout pour peaufiner des nouvelles stratégies pour arrêter les auteurs de ces actes.
Diddy MASTAKI, Goma