
Les enseignants du Nord-Kivu font face à de grandes difficultés à l'approche de la rentrée scolaire. Ils expriment clairement leur réticence à reprendre le chemin de l'école si leurs conditions sociales ne sont pas améliorées. Cette inquiétude est largement partagée au sein de la communauté éducative de cette région.
Amini Byuma Fidèle, président provincial de la Fédération Nationale des Enseignants du Congo (FONECO) Nord-Kivu, a déclaré que la rentrée scolaire ne dépend pas uniquement des enseignants. Il rappelle que bien que la rentrée aura lieu, les enseignants se contenteront de constater la situation. Il évoque les longues négociations avec le gouvernement à Kinshasa et les promesses d'amélioration des conditions de vie des enseignants, malheureusement restées sans suite. Cette situation plonge les enseignants dans la déception.
Amini Byuma Fidèle souligne que les enseignants se posent beaucoup de questions quant à la rentrée scolaire et se demandent si elle se déroulera dans des conditions favorables pour eux. L'incertitude est grande, et l'absence de réponses concrètes du gouvernement, ajoute à leur désarroi.
Il insiste sur le fait que le gouvernement, par l'intermédiaire de la Premier ministre, doit mobiliser des fonds et les mettre à la disposition du ministère de l'EPST. Selon lui, chaque enseignant de la République démocratique du Congo devrait percevoir au moins cinq cent (500) dollars Américains. Sans cette mesure, il est difficile d'imaginer comment les enseignants pourront reprendre le chemin de l'école.
Enfin, Amini Byuma Fidèle exhorte ses collègues enseignants à prendre leurs dispositions face à cette situation. Il rappelle qu'ils ne veulent plus souffrir pendant le second mandat du président Félix Tshisekedi. La mobilisation et la détermination des enseignants seront cruciales pour obtenir des améliorations concrètes de leurs conditions de vie.
Gloiredo Ngise, Goma