
Le bilan des pluies torrentielles qui ont frappé la capitale de la RDC, Kinshasa, dans la nuit de mardi à mercredi, continue de s'alourdir. Le ministère de la Santé vient d’établir un bilan de 148 morts.
Si jusqu'à mercredi matin les chiffres officiels faisaient état de 131 personnes décédées, le ministère congolais de la Santé a annoncé ce vendredi un bilan bien plus lourd. Les inondations ont fait 148 morts, dont 138 corps se trouvent à la morgue centrale de Kinshasa, 2 corps à la morgue de Luyindu, 5 corps à Kasangulu, 2 autres corps à la morgue de Kokolo et 1 à Monkole.
Suite à l'appel de l’hôtel de ville aux familles des victimes de se rendre dans les structures sanitaires pour l'identification des corps, CONGORASSURE.CD apprend qu'à ce jour 86 corps ont déjà été identifiés par les proches et le processus se poursuit car les familles continuent d'affluer dans les hôpitaux et morgues, notamment la morgue de l'Hôpital Général de Référence de Kinshasa (l'ancien Mama Yemo).
Réagissant à cette tragédie, le bureau Afrique de l'Est d'Amnesty International estime que les autorités de la RDC "n'ont pas tiré les leçons des catastrophes précédentes, ce qui explique que ces catastrophes continuent d'avoir un impact choquant et fatal sur la population de Kinshasa".
Flavia Mwangovya, directrice régionale adjointe d'Amnesty International chargée des campagnes en Afrique de l'Est, dans la Corne de l'Afrique et dans la région des Grands Lacs, martèle que "le droit de vivre dans un environnement sûr, propre et durable doit être protégé et respecté".
La Rédaction