
Dans une communication du mercredi, les États-Unis désignent trois sujets congolais comme étant inéligibles à l'entrée sur leur territoire en raison de leur implication dans des actes de corruption importants.
Trois fonctionnaires de l’Etat congolais ayant travaillé dans l’environnement sont désormais interdits d’entrée sur le territoire américain. Il s’agit de Cosma Wilungula Balongelwa, ancien directeur général de l'Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN), de Léonard Muamba Kanda, ancien chef de département de l'Autorité de gestion de la RDC pour la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages en voie d'extinction (CITES) et directeur de l'ICCN; et d’Augustin Ngumbi Amuri, directeur-coordinateur de l'Autorité de gestion de la RDC pour la Convention sur le commerce international des espèces de faune et de flore sauvages en voie d'extinction (CITES) et conseiller juridique de l'ICCN.
D’après l’ambassade des États-Unis en RDC qui a rendu cette information publique, en tant que fonctionnaires responsables de la protection des espèces sauvages, ces trois personnes ont abusé de leurs postes officiels en s'impliquant dans le trafic de chimpanzés, de gorilles, d'okapis et d'autres espèces sauvages protégées de la RDC, principalement vers la République populaire de Chine, en échange de pots-de-vin.
“Leurs actions criminelles transnationales corrompues ont sapé l'état de droit et la transparence du gouvernement en RDC ainsi que les efforts de longue date de conservation des espèces sauvages”, indique la représentation diplomatique américaine en RDC qui dit se baser sur l'article 7031 (c) du Département d'État, en vertu de la loi de 2023 portant ouverture de crédits en faveur des programmes d'activités à l'étranger et des programmes connexes.
La même source qui précise que les épouses des ces trois personnes citées sont égalant frappées par cette décision, soutient que cette action montre que les États-Unis se tiennent aux côtés de la RDC afin de sanctionner ceux qui s'évertuent de perturber le trafic des espèces sauvages. Le département d’état américain dit souhaiter que les fonctionnaires corrompus et les criminels transnationaux rendent des comptes. Pour celui-ci, cette décision réaffirme également l'engagement des États-Unis à lutter contre la corruption, qui est préjudiciable à l'intérêt général, freine la prospérité économique des nations et entrave la capacité des gouvernements de répondre efficacement aux besoins de leurs peuples.
CongoRassure