F. Tshisekedi est un « dictateur » selon le parti de Kabund, qui entend « empêcher le président de briguer un second mandat »
Les militants et sympathisants du Parti politique de Jean-Marc Kabund ne lâchent pas prise. Après le déploiement d’éléments des forces de l’ordre pour disperser leur marche, ils promettent de tout faire pour empêcher « l’ancien patron de leur patron », le président de la République, de briguer un second mandat en 2023.
F. Tshisekedi est un « dictateur » selon le parti de Kabund, qui entend « empêcher le président de briguer un second mandat »Les proches de Jean-Marc Kabund ne décolèrent pas. Ce lundi, à l’issue de leur marche écourtée, ils ont utilisé des mots forts pour parler du chef de l’État. Alors qu’ils ont été dispersés par la police, les membres du parti politique Alliance pour le changement (A.ch) de Jean-Marc Kabund ont dit considérer Félix Tshisekedi comme un « dictateur ».
Ils ont également promis de barrer la route à Félix Tshisekedi en 2023 et de l’empêcher de briguer un second mandat à la tête de la République démocratique du Congo. Ainsi, pour marquer leur position, les membres du parti politique de Kabund, qui exigent la libération immédiate de leur leader détenu à la prison centrale de Makala malgré le jugement de la haute cour ordonnant son retour en résidence surveillée, ont annoncé le lancement de l' »opération 2023 Tshisekedi 0 point ».
L’un des cadres de ce parti, M. Fal Mamba, a également confié qu’ils ont été victimes des arrestations arbitraires. « Cette façon de faire, nous disons à monsieur Tshisekedi, nous ne lui donnerons pas un deuxième mandat. Ce qu’il devrait savoir, parce que bientôt là nous allons lancer l’opération 2023 Tshisekedi 0 point ».
Ce proche collaborateur de Jean-Marc Kabund affirme que le président de la République les rencontrera « sur son chemin ». « Aujourd’hui, Tshisekedi doit être considéré comme un petit dictateur dans ce pays. Les mêmes choses que M. Kabila faisait à l’époque, c’est ce que Tshisekedi a hérité », a-t-il ajouté, sans cacher sa déception face à l’intervention des forces de l’ordre.
Le parti politique Alliance pour le changement créé il y a moins d’un trimestre par l’ancien proche collaborateur du président de la République, a organisé une marche le lundi 29 août dans la capitale Kinshasa, pour exiger la libération de son président national JM Kabund, et ce, sans condition. Et de son côté, manifestement loin de flancher, la Cour de cassation a fixé au lundi 5 septembre la première audience de l’ancien patron du parti présidentiel.