
Félix Tshisekedi : « Je sais que Vital Kamerhe rappellera quelques irresponsables de son parti à l’ordre pour que notre coalition survive »
Par la Rédaction –CongoRassure
Le Président de la République Félix Tshisekedi, dans une interview accordée au Magazine Jeune Afrique, est revenu sur l’affaire vital Kamerhe, son ancien directeur de Cabinet et fidèle allié dans la coalition de “Cap pour le changement« .
Revenant sur des prétendues frictions qu’il y aurait eu entre lui et celui qui fut son chef de cabinet, le Chef de l’Etat balaye tout d’un revers de la main et déclare que jusqu’au bout, les relations sont restées telles qu’elles étaient dès le départ. “J’ai entendu que certains disaient qu’il était devenu un adversaire politique, mais c’est totalement faux : lui et moi avions discuté à plusieurs reprises d’une seconde candidature me concernant. Il était d’accord et il était prêt à s’effacer« , a confié le Félix Tshisekedi, à ses interlocuteurs
Et d’ajouter, c’est moi, d’ailleurs qui lui disais : « Écoute, Vital, politiquement, il est trop tôt pour se prononcer. Tu le feras, mais pas maintenant, cela ne sert à rien« , a renchéri le Président de la République à Jeune Afrique
« Vital et moi, mais aussi nos proches, formions une famille unie. Quelques irresponsables au sein de son parti jouent avec le feu, je le déplore mais je sais qu’il ne laissera pas longtemps cette situation prospérer et qu’il les rappellera à l’ordre, pour que notre coalition survive à l’épreuve de sa condamnation« , a conclu Félix Tshisekedi.
Pour l’instant, du côté de l’Union pour la Nation Congolaise, rien n’a filtré après la publication de l’interview choc du Président de la République.
En guise de protestation à la condamnation en appel de son leader, Vital Kamerhe, pour détournement des fonds publics alloués au programme de 100 jours du président Félix Tshisekedi, l’UNC avait appelé le mercredi 16 juin dernier les élus du parti à tous les niveaux, à suspendre leur participation aux activités politiques du CACH et de l’Union sacrée de la nation, en ce compris celles du groupe parlementaire, jusqu’à nouvel ordre.