Le secrétaire national adjoint chargé de la propagande au sein de l'alliance des forces démocratiques du Congo et Alliés (AFDC-A) Chris Mukendi Kabemba vient de démissionner de ce parti cher au Dr Professeur Bahati Lukwebo Modeste.
Dans sa lettre de démission émise à l'autorité morale de cette formation politique de l'Union Sacrée de la Nation celui-ci conteste le suffrage lui attribué par la CENI après la publication des résultats des élections du 20 décembre dernier.
« En effet, à la suite de la publication des résultats provisoires des législatives nationales du 20 décembre 2023, j'ai contesté le suffrage m'attribué par la CENI parce que disposant des fiches des résultats me donnant un score largement au-dessus du candidat proclamé sur la liste AFDC-A. Malheureusement, toutes démarches légales engagées dans le but d'obtenir la procuration du Regroupement politique ont été contrées, au motif qu'il a été institué en son sein une commission, laquelle s'est substituée à la Cour Constitutionnelle, dans le seul but d'étouffer dans l'œuf, toute initiative des candidats en contestation à la Cour Constitutionnelle », écrit dans sa lettre de démission Chris Mukendi Kabemba.
Selon lui, ce comportement traduit un véritable « braquage électoral », constitue un frein à la démocratie et viole intentionnellement les droits et libertés
fondamentaux consacrés à la Constitution de la République Démocratique du Congo.
Ainsi, face à cette attitude antidémocratique, il dit prendre sa liberté et se désengage de toute responsabilité au sein du parti, et tout en présentant sa démission à Modeste Bahati Lukwebo.
« Je tiens cependant, à vous témoigner de ma reconnaissance pour la confiance placée en ma modeste personne, en me laissant porter haut l'étendard de l'AFDC à travers le monde, mais aussi pour toutes les largesses sous votre mentorat », a-t-il chuté.
Rappelons que, les élections générales du 20 décembre dernier ont été contestées par plusieurs acteurs politiques Congolais dont de la majorité comme de l'opposition les qualifiant du « hold-up électoral ».
DM Ngovoka, Beni