La situation sécuritaire des quartiers Mugunga et Lac Vert, à l'ouest de Goma, au Nord-Kivu continue à préoccuper la population de ces deux entités depuis l'intensification des affrontements entre les FARDC et les combattants du M23 dans le groupement Kamuronza, en territoire de Masisi.
Depuis la semaine dernière, au total quatre (04) obus attribués aux rebelles du M23 largués depuis le champ de bataille ont fini leur trajectoire au quartier Mugunga dont les derniers en date sont ceux largués le mercredi 07 février 2024. Deux (02) en une journée, un facteur qui a amplifié la psychose au sein de la population bien que, contrairement aux deux (02) précédents, ces derniers n'ont causé aucun dégât humain ni matériel.
Dans une interview de Congorassure.cd avec les habitants de ce coin, ils indiquent que ces bombes ont maintenant des conséquences fâcheuses pour la population. Du trauma à des avortements, cette population dit être en danger et exposée à la mort si rien n'est fait urgemment pour leur protection.
« Depuis que les bombes sont larguées dans notre quartier, nous nous sentons plus en insécurité. Plusieurs personnes sont maintenant dans un grand traumatisme. On ne sait plus dormir paisiblement, et à cause des détonations qui proviennent de la ligne de front, certaines femmes enceintes vont même jusqu'à l'avortement suite au trauma », souligne un habitant.
Il demande par ailleurs aux forces de sécurité de tout mettre en place pour localiser les armes qui causent cette terreur à la population locale et le détruire et de préférence, ouvrir des offensives dissuasives pour défaire totalement cette rébellion.
Diddy MASTAKI, Goma