 
Les enfants de la ville de Goma vivant du ramassage des mitrailles pour survivre sont exposés à des énormes dangers en cette période où la province du Nord-Kivu fait face à la guerre d'agression menée par la rébellion du M23 dans certains territoires, asphyxiante également le chef-lieu de cette province.
Pour survivre, ces enfants, avec des emants à la mains circulent dans toute la ville à la recherche de tout ce qui est métal pour les revendre au kilo afin de gagner des modiques sommes d'argent pour subvenir à leurs besoins tant personnels que familiaux, la ville ayant atteint un seuil de pauvreté encore plus alarmant depuis le début de la guerre du M-23.
Dans un entretien avec la responsable de la thématique éducation de la société civile du Nord-Kivu, elle appelle les parents ainsi que les organisations œuvrant dans la lutte contre les explosives en province d'intensifier la sensibilisation en faveur de ces enfants pour qu'ils soient à l'abri des explosifs à cette période ou tout est possible suite à la guerre.
"Tous les parents doivent commencer à sensibiliser ces enfants qui ramassent les mitrailles à travers la ville parce qu'ils sont exposés plus aux explosifs. Pendant et après la guerre ces engins sont jetés presque partout. Et ils sont souvent fait avec des formes des objets que nous utilisons. En ramassant tous ces objets, il y a risque de compter trop des morts parmis ces enfants nous devons donc les proteger", appelle Julienne Kasilamo.
Elle dit regretter que nombreux de ces enfants sont ceux en rupture familiale, ce qui les expose encore plus car n'ayant pas des responsables qui peuvent les réglementer. D'où elle trouve la nécessité que des organisations de la société civile comme le SYLAM, spécialisée dans la lutte contre les explosifs puissent amplifier la sensibilisation par tous les moyens de communication de masse.
Ces alertes interviennent après la récurrence des bombes qui ont atteint la ville de Goma en provenance de la ligne de front entre les FARDC appuyées par les patriotes Wazalendo et récemment la découverte au quartier Majengo le dimanche 11 février dernier d'un d'un engin identifier comme un explosive.
Diddy MASTAKI, Goma
 
          
 
 
 
 
 
