Un calme précaire s'observe dans la cité de Sake mercredi 14 février 2024, après des paniques qui ont résigné au sein de la population de la ville de Goma autour d'une imminente chute de cette cité, dernier verrou sécuritaire protégeant la ville de Goma des avancées rebelles.
Néanmoins, selon la population locale de la cité de Sake, les détonations d'armes lourdes continuent à se faire entendre dans les collines surplombant cette entité qui est actuellement considérée comme la nouvelle cible des combattants du M23 pour asphyxier davantage la ville de Goma.
Contrairement aux rumeurs qui ont envahi les réseaux sociaux les deux derniers jours, cette population affirme que le rebelle ne se sont pas encore emparés de Sake, ils continuent à subir les puissances de feux des FARDC et des jeunes patriotes Wazalendo, déterminés à protéger la patrie.
"Nous sommes à Sake à ce moment même. Sake reste sous contrôle de notre armée et de Wazalendo. Et nous population qui sommes encore sur place, nous n'irons nulle part. Si le M23 veut prendre Sake, il doit s'assurer avoir tué le tout dernier jeune de Sake. Parce que nous allons pas céder devant le M23", rassure un motocycliste depuis Sake.
Ces combats devenus intenses ces deux derniers mois ont causé un nombre de nouvelles personnes déplacées dans le Nord-Kivu en janvier 2024 était plus élevé qu'en janvier 2023, qui était le pic précédent. Il y a maintenant 1,1 million de personnes déplacées dans le Nord-Kivu, contre 591.000 en août 2023.
Diddy MASTAKI, Goma