
Cette bombe a été larguée depuis la colline trois antennes surplombant la cité de Sake en début d'après-midi de ce lundi 19 février. La société civile locale dresse un bilan matériel et humain dont des maisons détruites, une personne morte et quatre autres gravement blessées lors de l'explosion de cette bombe.
La personnes morte est un enfant denviron quinze (15) ans. Notre source souligne que les victimes ont quitté le camps de déplacés à Mugunga pour se ravitailler en vivres et non vivres dans leurs maisons dans certains quartiers périphériques de la cité de Sake, avant que cette bombe ne tombe sur la côte.
Les blessés, étant dans un état critique ont été acheminés à l'hôpital pour des soins de première urgence.
"Une bombe de M23 vient d’être larguée en pleine cité, ça vient de causer des dégâts matériels et humains. Nous avons déjà quatre blessés et un mort, le défunt c’est un enfant. Ces gens revenaient de Goma à Mugunga, ils sont partis s’approvisionner en vivres et d’autres biens laissés dans leurs maisons, malheureusement une bombe vient de tomber sur eux. Les blessés sont acheminés à l’hôpital", rapporte la société civile locale.
Par ailleurs, face à cette situation, cette structure alerte le gouvernement de Kinshasa sur la situation qui continue à être plosive et dont les civils sans défense sont les premières victimes. Il demande que des solutions urgentes à cette crise soient trouvées afin de stopper de compter des morts.
"Nous continuons à compter des morts, nous continuons d’être affamés. Vous savez tous les axes routiers sont coupés. Tous ce que nous pouvons demander, c’est au gouvernement d’agir vite parce que la situation est en train d’aller de mal à pire si des solutions ne sont pas prises dans l’urgence, nous allons assister à plus des morts liés à d’autres phénomènes, la faim, les épidémies et consorts", poursuit notre source.
Cette bombe cause des dégâts collatéraux après une série de bombes visant le camp de Zaina dans la même cité causant ainsi plusieurs morts et une trentaine de blessés parmi la communauté des déplacés.
Cet acte avait poussé l'UNICEF à appeler toutes les parties au conflit de protéger les civils parmi lesquels des femmes et des enfants sont comptés parmi les blessés et les morts.
Diddy MASTAKI, Goma