
Le chanteur Congolais Héritier Kabeya, plus connu sous son nom d’artiste Héritier Watanabe, a comparu mercredi 23 juillet devant le parquet près le Tribunal de grande instance de la Gombe, à Kinshasa. Il a répondu à une invitation des autorités judiciaires dans le cadre d’une enquête portant sur l’utilisation du terme et de la danse « Magoda » dans sa chanson intitulée Zala.
Selon Dady Mula, directeur marketing et chargé de communication du chanteur, il ne s’agit nullement d’une arrestation.
« Le chanteur congolais Héritier Watanabe n’a pas été arrêté. Il s’est simplement présenté devant la justice en réponse à une invitation qui lui avait été adressée alors qu’il se trouvait à l’étranger. Il s’agit d’une affaire liée à l’un de ses morceaux, plus précisément au cri « Magoda ». À l’heure où je vous parle, l’artiste se trouve toujours au tribunal de grande instance de Gombe, où il répond aux questions de la justice », a-t-il précisé au micro de l’ACP.
Cependant, des rumeurs persistantes font état d’une arrestation par le Parquet général près la Cour d’appel de Kinshasa/Gombe, déclenchant une vague de spéculations sur les réseaux sociaux. Aucune confirmation officielle n’a, pour l’instant, été donnée par les autorités judiciaires.
L’expression « Magoda », devenue virale grâce à la popularité de la chanson Zala, suscite des controverses dans l’opinion publique, certains y voyant des sous-entendus inappropriés ou des incitations à des comportements déplacés.
L’affaire est toujours en cours d'instruction. L’entourage de l’artiste appelle à la retenue et demande au public de faire confiance à la justice, tout en rappelant l’importance de respecter la présomption d’innocence.
Héritier Watanabe, l’un des artistes les plus influents de la scène musicale Congolaise, n’a pas encore fait de déclaration publique à ce sujet.
Diddy MASTAKI