
À l’occasion de la 3ᵉ Conférence Interparlementaire Africaine sur les défis mondiaux émergents, le président de l’Assemblée nationale de la RDC, Vital Kamerhe, s’est exprimé avec force en faveur d’une exploitation commune des ressources pétrolières du Lac Albert entre la République Démocratique du Congo et l’Ouganda.
Sous le thème « La protection de l’économie africaine et la souveraineté des ressources naturelles : défis mondiaux et perspectives », la conférence a réuni plusieurs présidents de parlements, experts et partenaires internationaux venus réfléchir aux stratégies d’émancipation économique du continent.
Dans son intervention, Vital Kamerhe a déclaré que :
« Je suis le premier défenseur de l’exploitation commune du pétrole du Lac Albert entre la RDC et l’Ouganda. C’est une opportunité stratégique pour renforcer l’intégration régionale, stimuler la croissance partagée et garantir une gestion responsable de nos ressources naturelles. »
Le Lac Albert, situé à la frontière entre les deux pays, regorge de vastes réserves pétrolières encore peu exploitées du côté congolais. Des projets sont déjà en cours côté ougandais, notamment avec le soutien de partenaires internationaux.
M. Kamerhe a souligné que la coopération transfrontalière dans l’exploitation de ces ressources est non seulement possible, mais souhaitable, afin d’éviter les conflits d’intérêts, renforcer la transparence et maximiser les bénéfices pour les deux populations.
Cet appel s’inscrit dans une vision panafricaine de souveraineté économique, à l’heure où de nombreux pays africains cherchent à réduire leur dépendance vis-à-vis des multinationales étrangères et à valoriser localement leurs ressources naturelles.
La position de Vital Kamerhe pourrait marquer un tournant dans les relations économiques entre la RDC et l’Ouganda, souvent marquées par des tensions historiques, mais désormais orientées vers une coopération pragmatique et pacifique.
Diddy MASTAKI