La Dynamique Génération Consciente (DYGENEC-RDC) exhorte le maire de Goma à revenir sur sa décision d’annuler la dixième édition du Festival Amani, prévue du 15 au 17 novembre 2024. Pour ce mouvement, cette annulation constitue une « grave erreur administrative » qu’il urge de corriger, afin de préserver l’esprit de cette célébration culturelle et les valeurs de paix qu’elle incarne.
La DYGENEC exprime sa stupeur face à la décision du maire, estimant qu'elle va à l’encontre des attentes de la population locale. Selon elle, Goma, une ville marquée par les conflits et la résilience, s’apprêtait à célébrer l’identité nationale et l’unité du peuple. L’annulation précipitée du festival est perçue comme une entrave à cette démarche collective de guérison et de rassemblement.
La DYGENEC-RDC souligne que toute décision administrative doit être mûrement réfléchie, et non prise sous l’impulsion de l’émotion. « Annuler le Festival Amani, c’est risquer de créer des tensions au lieu de les apaiser », explique le mouvement.
Avec des artistes, des fans, des diplomates et de nombreuses autorités politico administratives déjà engagées pour cet événement, la DYGENEC estime que le maire devrait plutôt concentrer ses efforts sur des mesures de sécurité pour garantir la paix lors du festival.
Par ailleurs, le mouvement rappelle l’importance du Festival Amani, qui mobilise plus de deux mille bénévoles et suscite l’intérêt de toute la région des Grands Lacs. Cette initiative représente une opportunité pour Goma de rayonner sur le plan culturel et d’offrir un moment de partage et de célébration pacifique. Les festivaliers et visiteurs méritent, selon la DYGENEC, un cadre sécurisé pour profiter de cette rencontre unique.
Enfin, cette décision intervient dans un contexte tendu où plusieurs mouvements citoyens et groupes de pression menaçaient de manifester pour protester contre la tenue du festival, en raison du climat sécuritaire instable. Néanmoins, la DYGENEC considère que l'annulation n'est pas une réponse adéquate à ces préoccupations et appelle le maire à prendre en compte l'aspiration de la population à célébrer la culture et la paix dans une ville où elles sont essentielles.
Gloiredo Ngise, Goma