
En mai, plusieurs partenaires de protection ont mené des interventions dans la région de Mahagi, Irumu, Djugu et Mambasa annonce OCHA-RDC dans son dernier rapport dont une copie a été consultée par la Rédaction de Congorassure.cd.
Cependant, il faut savoir que, COOPI, financée par l’UNICEF, a démarré un projet de protection de l’enfance dans sept zones de Mahagi, visant 124 000 enfants vulnérables (non accompagnés, séparés, liés aux groupes armés ou victimes de violences armées).
Selon cette agence des systemes des Nations-Unies, ce projet inclut la sensibilisation aux risques de violences basées sur le genre (VBG), la prévention, la prise en charge psychosociale et médicale, le placement en familles transitoires et la réinsertion socio-économique.
En outre, l’ONG FECONDE, avec l’appui du Fonds Humanitaire de la RDC, a formé 150 personnes sur les activités génératrices de revenus dans Likopi et Budhu (zone de santé de Djugu).
Par ailleurs, l’ONG TROCAIRE, en partenariat avec des acteurs locaux, a formé 33 membres de Comités de Protection et 26 leaders communautaires (dont 25 femmes) sur la gestion et la prévention des VBG dans plusieurs localités. Une formation en thérapie de groupe a aussi été organisée pour 10 agents psychosociaux.
En collaboration avec Caritas Bunia, TROCAIRE a soutenu 11 villages dans la prise en charge psychosociale, l’urgence et le référencement des cas de VBG. FECONDE a aussi formé 50 leaders communautaires, dont des personnes en situation de handicap, sur le référencement des cas de VBG.
En bref, au total, près de 1 500 personnes, dont plus de 700 femmes et filles, ont été sensibilisées à la prévention des VBG. Entre le 12 et le 21 mai, avec le soutien de IRC, cinq survivantes de VBG ont reçu un accompagnement psychosocial dans les centres de santé de Rwampara et Gety, et 90 personnes ont été sensibilisées à la prévention.
D'ailleurs, Care International a formé 372 leaders communautaires, autorités et enseignants, dont 75 femmes, dans les zones de Linga, Jiba et Tchomia, sur les droits liés au logement, la gestion des différends et la documentation civile. Avec le soutien des gouvernements Allemand, Canadien et Américain, près de 1 900 personnes, dont plus de 1 000 femmes, ont été sensibilisées sur le droit à l’identité, les VBG et l’autonomisation des victimes.
Il faut rappeler que, dans la zone de santé de Linga, 1 765 enfants, dont plus de 900 filles, ont bénéficié d’un jugement supplétif d’acte de naissance grâce à un financement BHA. Dans la zone de Jiba, 50 ménages de déplacés et de retournés ont été recensés pour la sécurisation de leurs terres. Quatorze survivantes de violences sexuelles ont reçu un accompagnement psychosocial, dont six avec des kits PEP dans les 72h. Enfin, 57 femmes vulnérables ont reçu des kits de dignité servant à renforcer leur autonomie.
Rédaction