
En visite dans le groupement Banyangala, situé dans le secteur de Rwenzori en territoire de Beni, Emmanuel Kadukima a été interpellé par les autorités locales sur la situation alarmante que traverse l’Institut Banyangala, la toute première institution officielle de cette entité.
Sur place, aux côtés du Mwami du groupement Banyangala et du Président de la société civile locale, Emmanuel Kadukima a été sensibilisé sur les conditions précaires dans lesquelles évolue cette école, symbole de l’éducation dans la région. Selon les responsables locaux, la construction inachevée de l’établissement scolaire constitue aujourd’hui une urgence absolue.
« Papa Emmanuel, la construction de notre école est une priorité. Cela cause beaucoup de problèmes, et nous souffrons également de l’impayement du N.U (Nouvel Unité) », a lancé l’un des intervenants, appelant à un engagement rapide des personnes de bonne volonté.
L’état de délabrement des infrastructures, combiné à un manque criant de ressources, compromet non seulement l’accès à l’éducation des enfants de Banyangala, mais menace aussi la survie même de cet établissement pionnier.
Face à ce constat amer, les voix s’élèvent pour demander un accompagnement urgent :
La reprise et la finalisation des travaux de construction de l’Institut Banyangala ; le paiement des agents éducatifs affectés à l’établissement ; une mobilisation communautaire et politique pour garantir aux enfants de Banyangala une éducation dans la dignité.
Emmanuel Kadukima, attentif aux doléances recueillies, a promis de relayer ces préoccupations auprès des autorités compétentes et des partenaires potentiels.
Ce cri du cœur du groupement Banyangala est un appel à l’action : sauver l’Institut Banyangala, c’est préserver l’avenir éducatif d’une communauté entière.
Gloiredo Ngise