
Affaire Gecoco Mulumba : Le ministère public a requis un an de prison et une amende d’un million de CDF contre l’épouse de Kabund
Dans l’affaire opposant le vice-gouverneur de la ville de Kinshasa et cadre de l’UDPS à l’épouse de l’opposant Jean-Marc Kabund, le ministère public a dans son plaidoirie de jeudi fait savoir ce qu’il attendait du tribunal à l’issue du procès.
Jeudi au tribunal de paix de Kinshasa/Matete, le ministère public a requis un an de servitude pénale et une amende d’un million de francs congolais contre l’épouse de Jean-Marc Kabund, Christine Mikombe, dans l’affaire qui l’oppose au vice-gouverneur de la ville de Kinshasa, Gecoco Mulamba.
Quatre infractions ont été reprochées à l’épouse de l’ancien bras droit du président de la République par les avocats de Gecoco Mulumba. Il s’agit de fausse détresse, dénonciation calomnieuse, imputation dommageable et injures publiques. Le réquisitoire du ministère public, quant à lui, n’a retenu qu’un seul chef d’accusation, à savoir celui d’imputation dommageable.
Il est à noter que bien que Christine Mikombe a été citée à comparaître, celle-ci ne s’est pas présentée au tribunal et encore moins ses avocats, car selon la loi congolaise, en matière d’imputation dommageable, l’accusé n’est pas représenté. Toutefois, le jugement est attendu le jeudi 13 octobre.
Pour l’instant, les proches de M. Kabund et de son épouse n’ont pas fait de commentaires officiels concernant cette demande du ministère public. Cependant, certains partisans de l’ancien cadre du parti au pouvoir évoquent déjà l’abus de pouvoir et l’acharnement des anciens camarades de l’ancien premier vice-président de l’assemblée nationale.
Pour rappel, dans une vidéo du 10 septembre dernier, devenue virale sur les réseaux sociaux, Christine Mikombe a porté certaines accusations contre Gérard Mulumba, accusations que le conseil du vice-gouverneur, juge offensantes et calomnieuses.
Elle se serait fait passer pour une personne en détresse, selon les avocats du vice-gouverneur, L’épouse de Kabund a également alerté la MONUSCO, affirmant qu’elle et les enfants sont en danger depuis l’arrestation de son mari.