Lubumbashi : Hausse du prix de carburant suite à la suspension de 19 sociétés pétrolières impliquées dans la fraude douanière
Par Adrien Ambanengo, CongoRassure Haut-Katanga
Le prix du carburant dans les stations services de Lubumbashi a sensiblement haussé suite à la mesure portant suspension des activités d’importation et commercialisation des produits pétroliers à quelques sociétés pétrolières, par l’inspection générale des finances (IGF).
Sur demande de l’IGF dans un courrier de l’IGF daté du 29 octobre et signé par Jules Alingete, le Ministre des hydrocarbures Didier Budimbu avait édicté des mesures, suspendant les activités d’importation et commercialisation des produits pétroliers des dix-neuf (19) sociétés pétrolières impliquées dans la fraude douanière dans le Haut-Katanga.
Cette mesure qui prend ses effets depuis le lundi 01 novembre 2021 dans tire en hausse le prix du carburant à la pompe dans les stations services qui ne sont pas impliquées par la mesure du Ministre des Hydrocarbures.
Les stations-services envahies par plusieurs véhicules, vendaient le litre d’essence à la pompe à 2.200 CDF contre 1.810 CDF. Une augmentation presque de 400 CDF par litre. Le gazole est passé de 1.920 CDF à 2.260 CDF, ce qui entraîne également la hausse du prix du transport en commun. Conséquence, de quoi inquiéter les habitants venus de la périphérie de la ville.
Depuis le début de la journée, les automobilistes en ont profité pour augmenter le prix du transport en commun. Le prix a « doublé voir triplé », en fonction du trajet et aux humeurs du conducteur. Passant de 500 CDF à 1000 CDF pour le Taxi-bus sur les trajets Kasapa-ville, Ville-bel air Camp ou Ruashi-Ville, tandis que le taxi est passé de 1.000 CDF à 1.500 CDF, sur les trajets Ville-Golf Faustin ou ville-Ruashi.
Les habitants de la ville de Lubumbashi qui sont les premières victimes de cette situation appellent le Gouvernement et les tenanciers des stations services à la responsabilité. Pour eux, la spéculation du prix de carburant dans la ville, n’avantage qu’aux pétroliers d’un côté et aux conducteurs de transports en commun de l’autre côté.