
Nord-Kivu : les mouvements citoyens et groupes de pression annoncent la réactivation des manifestations anti MONUSCO
Les mouvements citoyens et groupes de pression du Nord Kivu tendent à réactiver leurs séries de manifestations contre la MONUSCO après les propos du secrétaire général des Nations Unies, Antonio Guteres du dimanche 18 septembre 2022 sur les antennes de la RGI et FRANCE24, dans lesquels réitère le message du porte parole de la MONUSCO, Antoine Gillmann ayant conduit aux hostilités entre les congolais et cette force onusienne.
Pour Djimy Nziali, coordonnateur de la génération positive, ces propos du numéro un des nations unies confirment la position des mouvements citoyens et groupes de pression du Nord Kivu, vu que la MONUSCO se présente comme une force inutile en RDC. Djimy Nziali veut des explications sur la présence de toutes les forces de la MONUSCO à travers le pays et surtout tout son arsenal jugé inefficace à anéantir les rebelles du M23.
Par ailleurs, cet activiste trouve aberrant la position de cette organisation appelant Kinshasa à dialoguer avec le Rwanda et l’Ouganda, les parrains directs de cette rébellion occupant une partie du territoire de Rutshuru depuis maintenant plus de trois mois. Il souligne également que cette position de l’ONU tombe à pic pour confirmer le plan de balkanisation de la RDC, tel que voulue par le Rwanda depuis le début de la deuxième guerre du Congo en 1998.
Il appelle à cet effet le peuple congolais à se soulever contre la MONUSCO à se soulever pour demander le départ sans condition de cette force onusienne, car selon lui on ne peut pas accepter de cohabiter avec cette MONUSCO.
Soulignons que cette annonce de la réactivation des manifestations anti-MONUSCO intervient après celles du 25 au 27 juillet dernier qui sont partie jusqu’à être sanglantes dans les grandes villes de la province après que le porte-parole de la MONUSCO a, dans une conférence de presse considéré le M23 étant organisé comme une armée conventionnelle qui ne peut pas être démantelée par les forces onusiennes. Ce qui vient d’être réaffirmer par le secrétariat général des Nations-Unies.