
« On ne peut pas narguer simultanément Katumbi, Kamerhe, Matata et Kabila » (Patrick Mundeke)
L’ambiance est électrique dans le camp d’Ensemble de Moïse Katumbi, depuis l’annonce du dépôt du projet de loi sur la congolité de Noël Tshiani à l’Assemblée nationale.
Après la menace à peine voilée d’Olivier Kamitatu, sur un probable divorce entre le parti de l’un des membres influents de l’Union sacrée de la nation, Moïse Katumbi et le camp présidentiel, c’est au tour du conseiller à la jeunesse du président d’Ensemble, de monter au front.
Patrick Mundeke, sans passer par quatre chemins, prévient que cette énième décision, qu’il attribue aux proches de Félix Tshisekedi, et par ricochet à lui-même, ne restera pas sans conséquences.
Le membre d’Ensemble estime que les conseillers du président de la République ne l’aident pas vraiment à bien faire son travail. « Celui qui a menti à Félix Tshisekedi en lui disant qu’il pouvait simultanément narguer Moise Katumbi, Vital Kamerhe, Matata Ponyo, Joseph Kabila et continuer à être président de ce pays, ne l’aime pas« , affirme Mundeke. Selon lui, même Mobutu ne pouvait pas prendre un tel risque. « L’issue est inévitable« , prévient le conseiller de Katumbi à la jeunesse.
Celui qui a menti @fatshi13 qu’il pouvait narguer simultanément @moise_katumbi @VitalKamerhe1 @Mapon_Matata @drcJosephKabila et continuer a être président de ce pays ne l’aime pas . Même Mobutu ne pouvait pas prendre un tel risque. L’issue est inévitable.
— patrick MUNDEKE (@patrickMUNDEKE) July 8, 2021
Ce jeudi 8 juillet, le député national Nsingi Pululu a déposé au cabinet de Christophe Mboso un projet de loi sur la « congolité » qui stipule que seuls ceux qui sont congolais de père et de mère peuvent se présenter à la magistrature suprême. Cette condition s’étend également à plusieurs autres fonctions importantes.