RDC : Denis Kadima plus impopulaire que son prédécesseur Corneille Nangaa en 2016
C’est peu dire que les Congolais se méfient de la commission électorale nationale indépendante. Pourtant, le pays est à un pas de son année électorale. Une enquête publiée par Ebuteli, le Groupe d’étude sur le Congo, BERCI et CIC (Center On international cooperation) montre à quel point la population se méfie de la centrale électorale ainsi que de ses animateurs.
Denis Kadima, numéro un de la commission électorale nationale indépendante ( CENI)Le rapport publié par Ebuteli, Groupe d’Etude sur le Congo, BERCI et CIC (Center On international cooperation) vient appuyer une note thématique publiée le 10 août dernier. Les deux documents montrent que le manque de confiance envers la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) est alarmant.
En effet, seuls 39% des Congolais interrogés disent avoir confiance en la commission électorale nationale indépendante pour organiser des élections de manière crédible, libre et transparente. En 2016, alors que le gouvernement était fortement contesté et le processus électoral compromis par des irrégularités, ce chiffre était plus élevé : 46,5%.
Cependant, du côté des animateurs du centre électoral, aujourd’hui, les données prouvent que Denis Kadima, le nouveau président de la Ceni, est plus impopulaire avec plus de 42% d’opinions défavorables que son prédécesseur Corneille Nangaa (38%) en 2016.
Cette situation devrait inquiéter les décideurs, d’autant plus que la même méfiance est observée entre la population et le gouvernement. Mais aussi la cote de popularité du président Tshisekedi est en chute libre depuis plusieurs semaines selon le même rapport.