
Par Adrien Ambanengo
La sénatrice Francine Muyumba Furaha a réagi ce vendredi 09 avril, aux propos de la Ministre d’État, Ministre des Affaires étrangères, Marie Ntumba Nzenza, sur les représentations de la RDC à l’étranger, qui risquent d’être déguerpis faute des moyens de fonctionnement.
Sur Top Congo le jeudi 08 avril, Marie Ntumba Nzenza a signifié à l’opinion publique dans son ensemble, que toutes les chancelleries de la République Démocratique du Congo à l’étrange courent le risque d’être jetées dans la rue, et ce, faute de payement des loyers.
À en croire Madame Nzenza, Les frais de fonctionnement n’arrivent plus depuis 8 mois. “C’est une grande humiliation pour la RDC. J’ai alerté toutes les autorités, sans succès” a expliqué Marie Tumba.
“Des propos à la limite qui ruinent un peu plus l’image de la diplomatie congolaise”, a déclaré aujourd’hui Francine Furaha Muyumba. Elle rappelle à Marie Ntumba Nzenza que la “diplomatie congolaise » est un domaine de collaboration, entre le Gouvernement et le Chef de l’Etat.
“Madame Ntumba Nzeza, cheffe de la diplomatie congolaise, affirme avoir tout fait, avançant sur son argumentation sur sa collaboration avec le Premier-ministre sortant. Pourtant la diplomatie est un domaine de collaboration entre le Président de la République et le Gouvernement. Elle doit surtout nous dire, ce qui en est de la sollicitation du Président de la république dans ce dossier, qui ruine un peu plus l’image de la diplomatie congolaise”, a indiqué la sénatrice.
Pour Francine Muyumba, c’est dommage que la Ministre d’Etat ait fait le choix d’ignorer les questions parlementaires alors qu’elle pouvait bénéficier de l’apport des élus car ceux-ci détiennent le pouvoir de contrôle sur le gouvernement.
Face à ces propos, la sénatrice pense également qu’avec des scandales à répétition, “Nous ne pouvons pas être à la tête de l’Union Africaine avec une image pareille de la diplomatie congolaise”.
“Nous n’inspirons aucunement l’Afrique avec des scandales diplomatiques à répétitions. Les situations diplomatiques sécuritaires et économiques deviennent de plus en plus alarmantes” conclut-t-elle.