
Un cas de Mpox, également connue sous le nom de variole du singe, a été officiellement confirmé dans la zone de santé d’Oïcha, située dans le territoire de Beni, au Nord-Kivu. L’annonce a été faite lundi 13 janvier par le médecin chef de zone, le Dr Kambale Soheranda Shadrack, lors d’un entretien avec l’autorité territoriale de Beni.
Ce cas concerne un enfant de deux mois, dont la mère est une jeune femme de 18 ans, identifiée comme Furaha Suzanne. L’enfant, qui vit dans le site des déplacés de Luvangira, a été pris en charge médicalement après des analyses réalisées le 05 janvier. Les résultats, obtenus le 11 janvier, ont confirmé la présence du virus.
Face à cette situation, l’administrateur assistant du territoire de Beni, le colonel Marcel Kaloni, a appelé la population à redoubler de vigilance et à respecter strictement les mesures d’hygiène pour limiter la propagation de la maladie.
« Nous devons dire à la communauté que dans la zone de santé d’Oïcha, ce cas de Mpox est confirmé. Les gens doivent se préparer et adopter des mesures d’hygiène strictes, comme se laver régulièrement les mains, pour éviter les contacts directs. Respecter ces mesures est essentiel », a insisté le colonel Marcel Kaloni lundi 13 janvier.
Une menace pour les populations vulnérables
La confirmation de ce cas dans le camp de déplacés de Luvangira soulève des inquiétudes particulières en raison des conditions de vie souvent précaires dans ces sites. Les autorités sanitaires et administratives ont rappelé que la Mpox se transmet principalement par contact direct avec des personnes infectées, des fluides corporels ou des surfaces contaminées.
Les autorités locales et les équipes médicales s’efforcent désormais de sensibiliser la population et de surveiller les cas suspects dans les zones avoisinantes. Une campagne de sensibilisation sur les mesures préventives, notamment l’importance de l’hygiène personnelle et la surveillance des contacts, sera mise en œuvre dans les prochains jours.
Ce cas de Mpox, le premier confirmé dans cette zone, appelle à une mobilisation immédiate des parties prenantes pour éviter une propagation à grande échelle dans une région déjà fragilisée par d’autres crises humanitaires.
Diddy MASTAKI