À seulement quelques heures du communiqué de la rébellion du mouvement du M23, des violents affrontements ont eu lieu encore dans quelques villages des territoires de Masisi et Walikale. Un acte qui vient consolider le désespoir au sein de la population locale surtout de déplacés qui espéraient déjà revenir dans leurs villages d’origine.
Selon des sources concordantes, ces attaques ont une fois de plus été lancées par les assaillants du M23 contre les positions des FARDC dans certains villages près de Sake dans le Masisi ainsi qu’à Karuba sur l’axe routier Rwindi-Kibirizi et sur Mabenga-Rwindi.
Ces violents combats ont causé des déplacements massifs de la population vers la cité de Sake pour les uns pendant que les autres ont tout simplement emprunté la route de Goma pour se mettre à l’abri des dégâts collatéraux susceptibles d’être causés par cette guerre.
Pour bon nombre des victimes de ce conflit armé qui paraissait tendre vers sa fin avec la déclaration d’un cessez-le-feu par les rebelles qui a commencé à courir depuis la mi-journée de ce mardi 7 mars 2023, leur espoir de rentrer vivre en paix dans leurs villages vient d’être rendu en néant avec ces attaques qui viennent de continuer en dépit de ce cessez-le-feu qu’ils considèrent d’hypothétique.
Dans leurs commentaires, ces congolais estiment que cette décision rebelle rejoint le malheureux événement du retrait supposé du M23 de Kibumba et Rumangabo vers la fin de l’année dernière. Pour eux, c’est une stratégie qu’ils utiliseraient pour distraire le gouvernement congolais et se créer des moments opportuns pour leur réorganisation afin de poursuivre leur série des conquêtes contre des nouvelles entités.
Ils appellent Kinshasa à ne pas se laisser manipuler par des simples communiqués populistes des rebelles qui cherchent à se mettre à l’abri de l’actuelle puissance de feu des FARDC. Ces habitants proposent l’intensification sans relâche des attaques contre ces rebelles et les défaire de manière définitive car selon eux, les solutions diplomatiques et pacifiques du règlement de cette guerre restent toujours vouées à l’échec.
Diddy MASTAKI, Goma