La société civile et des élus du peuple s’inquiètent et responsabilisent les services de sécurité
| Sécurité
La société civile et quelques élus du peuple de la ville de Butembo, province du Nord-Kivu, s’inquiètent de la criminalité urbaine. Ils invitent les services de sécurité à plus d’efforts pour diminuer les cas de criminalité dans la ville.
Ils ont réagi à la découverte le matin du lundi 11 novembre 2024 du corps de Mumbere Mugho Fiston, taximan membre de l'Association de Taxi Motos et Véhicules, (ATAMOVE)/RDC, dans la vallée de Kavaghendi, à environ 850 mètres de la mairie de Butembo.
Selon la société civile noyau communal de Vulamba, la victime aurait subi un traumatisme crânien dû à des coups lui administrés avec un objet métallique par des présumés bandits. Kakule Musayi Jean-Baptiste, président des forces vives se dit préoccupé par la recrudescence des cas d'assassinats à Butembo, particulièrement en commune Vulamba. Kakule Musayi Jean-Baptiste recommande à l’autorité urbaine, de faire de la sécurité de ses administrés la priorité de ses priorités.
Le député provincial Chafi Musitu adresse ses compassions à la famille biologique de Fiston. Il se dit préoccupé et demande aux services de sécurité et de défense de diligenter des enquêtes afin que les auteurs de ce crime soient arrêtés et répondent de leurs actes pour aussi décourager ces genres d'agissements.
« Bien que les criminels n'annoncent pas d'avance leurs crimes, les services techniques de la police et de l'armée devraient s'y mettre pour que la criminalité diminue dans la ville. Et demandons aux tueurs de se repentir. Il y a lieu de régler les différents pacifiquement, dans la non-violence », conseille l’élu provincial.
Une autre réaction est celle du député national Mumbere Mukweso Remixon. Il condamne le meurtre de ce membre de l’ATAMOVE/RDC. Il s’en indigne et appelle le conseil urbain de la sécurité à diligenter des enquêtes sérieuses pour dénicher les criminels et les déférer devant les instances judiciaires.
La moto de la victime a été emportée par les bourreaux. Il s’agit du deuxième cas contre les membres de l’ATAMOVE/RDC dans un espace de deux semaines.
Martin Leku
