Deux suspects interpellés pour l’assassinat de Mme Angel Bangiza en début juillet dernier au quartier Bujovu
| Sécurité
Les services de sécurité de la ville de Goma ont annoncé l’arrestation de deux (02) suspects présumés dans l’affaire de l’assassinat de Mme Angel Bangiza. Le drame s’était déroulé dans la nuit du 1ᵉʳ au 2 juillet 2024, au quartier Bujovu. Parmi les personnes interpellées figurent une femme, identifiée comme la commanditaire du crime, et un homme qui aurait exécuté cet acte après avoir reçu une somme de 1 000 dollars Américains.
Les détails de l’enquête d’après la Police Nationale Congolaise (PNC), l’une des personnes suspectes, Mme Esther Syapata Bitota, est la mère biologique d’un criminel notoire connu sous le sobriquet de « Bousquet ». Ce dernier avait été condamné à la peine capitale il y a près d’un an pour l’assassinat du fils de Mme Bangiza et pour sa participation dans de multiples cas de meurtres et de vols à main armée à travers la ville.
Lors d’une déclaration, un officier de la PNC a précisé : « Le premier suspect, nommé Babu, a été arrêté en possession d’un fusil AK-47. Il a avoué avoir reçu une somme de 1 000 dollars Américains pour assassiner Mme Angel Bangiza. La deuxième suspecte, Mme Esther Syapata Bitota, est celle qui lui a remis cette somme. Elle est la mère de Bousquet, actuellement incarcéré à la prison de Munzenze pour divers crimes, y compris le meurtre du fils de Mme Angel Bangiza ».
Cet assassinat serait lié à un règlement de comptes. Mme Bangiza avait remporté un procès public contre « Bousquet », après que ce dernier ait été reconnu coupable du meurtre de son fils et d’avoir gravement blessé par balle son époux dans une affaire qui reste encore entourée de mystères.
Les habitants du quartier Bujovu, déjà éprouvés par une insécurité croissante, expriment leur inquiétude face à cette recrudescence de violence. Les autorités locales appellent à une justice exemplaire pour décourager ces actes criminels.
Cette affaire relance le débat sur la sécurité dans les quartiers sensibles de Goma et sur la nécessité d’un renforcement des dispositifs de protection des citoyens.
Diddy MASTAKI
