
Dans un contexte sécuritaire déjà tendu à Goma, la Mission de l’Organisation des Nations-Unies pour la Stabilisation en République démocratique du Congo (MONUSCO) a réagi avec fermeté lundi 14 avril face aux rumeurs l’accusant d’avoir participé à des activités hostiles dans la région.
Dans un communiqué officiel, la MONUSCO dément catégoriquement toute implication dans une quelconque attaque en lien avec les affrontements en cours, notamment avec le mouvement rebelle du M23.
« Aucune activité de cette nature n’a jamais eu lieu ni ne saurait être tolérée dans ses installations », précise la mission onusienne.
Qualifiant ces accusations de « fausses et extrêmement dangereuses », la MONUSCO dénonce une campagne de désinformation visant à ternir son image, semer la confusion au sein de la population et mettre en péril la sécurité de ses équipes ainsi que celle des civils qu’elle est chargée de protéger.
Cette Mission Onusienne appelle à la responsabilité et à la vigilance, en rappelant qu’elle reste engagée dans son mandat de protection des populations civiles, de soutien aux institutions Congolaises et de promotion de la paix.
Alors que la situation humanitaire se dégrade à Goma et dans ses environs en raison de l’avancée du M23, la MONUSCO se retrouve une fois de plus au cœur de polémiques. Une position inconfortable à un moment critique, où la confiance de la population envers les acteurs internationaux est déjà fragilisée.
Diddy MASTAKI