
Deux ans après le début du conflit au Soudan, le pays s’enfonce dans une crise humanitaire sans précédent. Le Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD) tire la sonnette d’alarme et appelle à un changement d’approche face à l’urgence prolongée.
Dans une déclaration publiée mardi 15 avril, Sarah Bel, représentante du PNUD, a lancé un appel fort : « L’aide d’urgence ne peut pas être une solution à long terme ».
Le bilan est lourd : 11 millions de personnes déplacées à l’intérieur du pays et 26 millions confrontées à une insécurité alimentaire aigüe. Les besoins humanitaires explosent, tandis que l’accès aux services essentiels santé, éducation, eau s’effondre.
Le PNUD plaide pour un redéploiement stratégique de l’aide, axé sur la reconstruction des infrastructures, la relance des moyens de subsistance et le rétablissement des services de base.
« Il faut investir dans l’avenir, pas uniquement répondre à l’urgence », martèle Sarah Bel, dénonçant une gestion de crise sans vision à long terme.
Sur le terrain, la situation reste chaotique. Les combats se poursuivent dans plusieurs régions, rendant l’acheminement de l’aide difficile,
Diddy MASTAKI