
La situation sécuritaire et humanitaire dans les provinces du Sud-Kivu et du Nord-Kivu, dans l'Est de la République Démocratique du Congo, continue de se détériorer suite à la persistance des conflits armés. Alors que des indicateurs socio-économiques et sanitaires continuent d'afficher une crise multidimensionnelle nécessitant une intervention d'urgence, Joëlla Sambo, une femme leader du Sud-Kivu appelle le gouvernement congolais et la communauté internationale à prendre cette question à bras-le-corps en abordant tous les facteurs qui peuvent conduire à une solution rapide.
Selon elle, des populations locales sont confrontées à une recrudescence de la violence armée, entraînant des pertes humaines significatives et des déplacements massifs, en plus de l'insécurité alimentaire qui s'aggrave, avec des taux de malnutrition aiguë en hausse et un accès limité aux denrées de base.
Celle-ci déplore le fait que des infrastructures sanitaires, déjà fragiles, sont mises à rude épreuve, avec une pénurie de médicaments essentiels et une capacité de réponse réduite. Face à cette crise complexe, cette femme leader affirme qu'il est impératif d'adopter une approche holistique et coordonnée par les autorités nationales et provinciales afin ̂ de renforcer leur engagement en matière de sécurité, de protection des civils et d'accès humanitaire.
Parallèlement, Joëlla Sambo encourage la société civile, les organisations non gouvernementales (ONG) et les agences des Nations-unies à intensifier leur collaboration pour fournir une assistance vitale aux populations affectées.
Daudi Amin