
Des femmes vendeuses de pommes de terre en ville de Bunia, chef-lieu de la province de l'Ituri expriment un sentiment de désespoir face aux difficultés auxquelles elles font face.
Des sacs de pommes de terre pourrissent avant leur casernement dans des dépôts au marché central de Bunia. Conséquences, mauvais état de la route nationale numéro 27 axe nord de province de l'Ituri.
À cela s'ajoute les pluies abondantes qui s'abattent ces derniers temps en province de l'Ituri, une situation qui ne permet pas l'évacuation de ces produits champêtres à la vente, ont dénoncé certaines femmes vendeuses de pomme de terre.
"Une véritable perte que nous enregistrons ici. Dans des dépôts, et sur la route, nous avons des sacs qui ne sont pas acheminés faute de ce problème lié aux routes. Nous demandons aux autorités de nous venir en aide, car nous sommes en train de souffrir", ont déclaré des mamans vendeuses de ce produit.
Au-delà des difficultés liées au paiement de taxes, tracasseries, les vendeuses de pommes de terre affirment être perdantes. Sur 300 sacs passés à la commande, seulement cinquante (50) arrivent au marché difficile donc de faire l'économie pour la prise en charge de leurs familles.
Tenez, cette situation impacte déjà le panier de la ménagère, avec une hausse légère du prix sur le marché. De 15.000 Francs Congolais pour une mesure de pommes de terre se vend actuellement à 20.000 Francs Congolais au chef-lieu de la province de l'Ituri.
Joël Heri Budjo