
Le ministre du commerce extérieur de la République Démocratique du Congo (RDC), Julien Paluku Kahongya, plaide pour le renouvellement de la loi sur la Croissance et les Opportunités Economique en Afrique (AGOA). D’après lui, cette loi permet la croissance des économies africaines, l’intégration économique et la stabilité du continent.
Dépêché par le Gouvernement de la RDC, Julien Paluku a participé à la réunion du Congrès Américain, mardi 23 juillet 2024, à Washington, capitale des USA. Devant les sénateurs et députés nationaux, il a expliqué l’importance et les opportunités économiques du renouvellement de la loi AGOA en faveur des pays Africains.
Impact de la loi AGOA sur les économies Africaines
Le patron du commerce en RDC a précisé que l’AGOA constitue un levier de la croissance des économies Africaines, de l’intégration économique et de la stabilité du continent.
« Je me suis joint à tous les ministres Africains du commerce pour qu'on puisse faire un plaidoyer en faveur du renouvellement de la loi AGOA qui sera votée par le congrès Américain. Pour cela, nous avons rencontré quelques députés et membres de la chambre de représentants pour les sensibiliser sur les avantages qu'offre la loi AGOA notamment un levier de la croissance économique, un instrument important de stabilisation et paix en Afrique mais également un outil d'intégration économique africaine », a-t-il plaidé.
Outre la réunion du congrès Américain, Julien Paluku a participé au panel organisé par le réseau des sociétés civiles Africaines en collaboration avec Démocracy Fondation for Africa qui a réuni les parlementaires et investisseurs Américains. Il a présenté la stratégie OGOA-RDC qui comprend vingt-six (26) produits dont vingt et un (21) non miniers et cinq (05) miniers, renseigne la cellule de communication du ministère du commerce extérieur.
La loi AGOA permet aux pays d'Afrique Subsaharienne éligibles d'exporter la plupart de leurs produits aux États-Unis d'Amérique sans droits de douane. Elle a été votée par le Congrès Américain en mai 2000.
Martin Leku