
Le port de Kalundu sur la Lac Tanganyika sera bien modernisé. Les travaux de modernisation seront lancés en mai 2025. Le ministre du commerce extérieur de la RDC, Julien Paluku Kahongya, a appelé la coordination du PFCIGL à fournir plus d’efforts pour la bonne exécution de ce projet.
La modernisation du port Kalundu situé à Uvira, dans la province du Sud-Kivu, est au centre d’un atelier démarré vendredi 13 décembre 2024, en ville de Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo. Elle rentre dans le cadre du Projet de « Facilitation du Commerce et Intégration dans la Région des Grands-Lacs (PFCIGL) ».
Dans son discours, Julien Paluku a évoqué les tentatives antérieures entreprises pour la modernisation de cette infrastructure portuaire, qui n’ont pas abouti. D’après lui, les matériels vétustes ne permettent pas au Gouvernement Congolais d’exploiter le port de Kalundu. Il a exhorté la coordination de ce projet au pragmatisme dans la modernisation du port de Kalundu.
« Je suis convaincu que nous sommes sur la bonne occasion pour remettre le port de Kalundu en très bon état, dont la RDC va être fière en commençant par la population particulièrement les opérateurs économiques. C’est pour dire, monsieur le coordonnateur, que le PFCIGL n’a pas droit à l’erreur. Il fallait absolument que les travaux prévus par les études techniques soient rapidement commencés. Qu’ils soient poursuivis jusqu’au bout de telle sorte que lorsque nous irons à l’inauguration, les réalités du port de Kalundu correspondent à la beauté de maquette », a insisté Julien Paluku.
Une fois modernisé, ce port va faciliter l’interconnexion par voie maritime de l’Est de la RDC à certains de ses pays voisins, dont le Burundi, la Tanzanie et la Zambie. La position stratégique de Kalundu fera de lui le deuxième port congolais après Matadi et permet la fluidité des échanges commerciaux dans la région de Grands-Lacs.
En rappel, les études détaillées menées par le Group TYPSA-BETEC pour la modernisation du port de Katundu ont été validées jeudi 12 décembre à Kinshasa.
Martin Leku