
Le ministre d’État ayant à sa charge le Budget, Aimé Boji a, lors de la toute dernière réunion du Conseil des ministres de l'année de la République fait le point sur les changements intervenus dans le projet de Loi de finances de l’exercice 2025, après examen et vote au Parlement et la suite du processus.
Les amendements opérés au niveau de l’Assemblée national, souligne-t-il, ont porté le Budget à 51.133,6 milliards de CDF, soit un écart de 1.286,8 milliards de CDF en termes de recettes additionnelles y dégagées en sus des ajustements internes que la Chambre a faits dans les rubriques des dépenses.
Alors que la seconde lecture faite au Sénat a dégagé des recettes additionnelles de 419,9 milliards de CDF, portant ainsi le Budget à 51.553,5 milliards de CDF. Ainsi, les prévisions budgétaires initialement arrêtées par le Gouvernement à 49.846,8 milliards de CDF ont été accrues de 1.706,7 milliards de CDF par le Parlement.
Poursuivant sa présentation, Aimé Boji est également revenu sur les amendements intervenus sur les dispositions du projet de Loi de finances qui renferme, après vote par les deux chambres, quatre-vingt-treize articles contre quatre-vingt-huit prévus au départ. Ces changements concernent aussi l’exécution budgétaire.
Après la promulgation de la Loi de finances faite par le Président de la République, le ministre a expliqué à ses collègues ministres les dispositions arrêtées dans le cadre de la crédibilité budgétaire et de la gestion orthodoxe du Budget. Ceci a été préconisé dans le programme d’actions du gouvernement soutenu par la Facilité Élargie des Crédits (FEC) et la Facilité sur la Résilience et la Durabilité (RST) envisagées par le Fonds Monétaire International (FMI), qui contient des engagements fermes du Gouvernement sur ces objectifs.
Ce qu’il préconise pour faciliter le contrôle parlementaire sur la mise en œuvre du Budget, c’est transmettre trimestriellement aux deux chambres du Parlement les états de suivi budgétaire (détails des recettes et des dépenses de chaque secteur) pour leur permettre de monitorer l’exécution du Budget.
Il a conclu son intervention en faisant le point sur la mise en œuvre de la réforme budgétaire, renseigne le compte rendu de cette vingt-huitième réunion ministérielle présidée par le Président de la République depuis le Grand Kasaï où il est en tournée.
Merveilles Kiro