Le gouverneur du Sud-Kivu, Jean-Jacques Purusi, a révélé être la cible de multiples menaces de mort, prétendument liées à des accusations de compromettre la sécurité de la province. Dans une déclaration faite ce lundi 21 juillet 2025 via sa cellule de communication, le gouverneur a dénoncé 17 menaces reçues en seulement trois jours.
Selon Purusi, ces menaces émanent de "certains citoyens bien identifiés" de la ville d'Uvira, qui l'accusent d'avoir mis en péril la sécurité du Sud-Kivu. Le gouverneur a fermement rejeté ces allégations, les qualifiant de tentatives d'intimidation visant à l'empêcher de remplir ses fonctions.
"Je suis, personnellement, victime de menaces de mort. 17 menaces de mort en 3 jours de la part de certains citoyens d'ici à Uvira qui sont bien identifiés qui visent à nous intimider pour ne pas faire correctement notre travail qui est d'assurer la protection des populations civiles et contribuer à la protection de notre province," a déclaré le gouverneur Purusi. Il a également annoncé une série de consultations avec les acteurs clés de la société civile afin de dissiper tout malentendu et a appelé la population à ne pas céder aux "mensonges véhiculés par les auteurs des messages de menaces".
Il a réaffirmé son engagement et celui de son gouvernement à ne "jamais compromettre la sécurité de la province".
Parallèlement à ces dénonciations, le gouverneur Purusi a tenu à rassurer la population quant à la situation sécuritaire aux lignes de front de la province, affirmant qu'elles sont "protégées".
Il convient de rappeler que depuis la prise de Bukavu, chef-lieu du Sud-Kivu, par les rebelles du M23 le 16 février dernier, le gouverneur Purusi, son gouvernement, ainsi que les députés provinciaux avaient établi les institutions provinciales à Uvira, la deuxième ville de la province.
Daudi Amin