
Entre janvier et février, l’Hôpital Général de Référence des Virunga (CEBCA Virunga), avec l’appui des équipes d’urgence de Médecins Sans Frontières (MSF), a traité 726 cas chirurgicaux, dont 618 victimes de tirs par balle. Ces chiffres, publiés ce jeudi sur le réseau X par MSF, témoignent de la montée en flèche des violences dans la région.
Face à cet afflux massif de blessés, l’hôpital des Virunga est sous pression.
« Nous recevons quotidiennement des blessés nécessitant des soins urgents. Sans MSF, la situation serait encore plus dramatique », confie un membre du personnel hospitalier sous anonymat.
MSF, qui a renforcé les capacités médicales de l’hôpital, a pris en charge de nombreuses interventions chirurgicales et assuré le suivi post-opératoire des victimes. Mais malgré ces efforts, les besoins dépassent largement les ressources disponibles.
Le contexte sécuritaire instable complique davantage la prise en charge des blessés. Les combats et attaques armées qui secouent Goma mettent en danger les civils et entravent l’accès aux soins.
Les organisations humanitaires, dont MSF, alertent sur l’urgence d’un soutien accru pour renforcer les structures médicales et garantir des soins aux populations touchées.
Alors que les violences persistent dans l’Est de la RDC, la pression s’intensifie sur le système de santé. MSF et d’autres acteurs humanitaires exhortent la communauté internationale à agir pour éviter un effondrement des capacités médicales à Goma.
En attendant, les soignants et humanitaires continuent de travailler sans relâche pour offrir une prise en charge aux victimes.
Diddy MASTAKI